PRÉVENTION – Un Mooc est lancé ce vendredi 20 septembre pour permettre aux citoyens de mieux appréhender la menace terroriste en France. À visée pédagogique et interactive, ce cours en ligne est ouvert à tous.
– La rédaction de LCI
Le gouvernement a lancé ce vendredi 20 septembre un cours en ligne gratuit, destiné à comprendre et appréhender les actes de terrorisme. Ce Mooc propose deux modules thématiques, “Comprendre la menace terroriste et le dispositif Vigipirate” et “Tous impliqués face à la menace terroriste” afin d’avoir les bons comportements en cas d’attentat. Chacun des cours contenus dans ces modules comprennent de courtes vidéos de témoignages et d’analyses, des diaporamas explicatifs et des évaluations afin de consolider ses connaissances.Le suivi de ce Mooc laisse la liberté à chacun d’aller et venir dans les différents chapitres, d’arrêter un cours, d’y revenir, ou d’aller plus vite en sautant des étapes. Tandis que le module 1 s’intéresse au fonctionnement du plan Vigipirate, le module 2 est plus participatif et explique comment réagir face à une éventuelle attaque.
Parmi les intervenants, on retrouve des spécialistes donc, comme Amin Boutaghane, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste, qui détaille pourquoi la France se trouve être un pays particulièrement visé par les attentats. Mais des témoins prennent également la parole, tels que Didier François, reporter de guerre et ancien otage chez Daech, qui conseille aux citoyens de rester “attentifs”, ou Amaury, rescapé de l’attentat du Bataclan, qui indique quoi faire face à un tel événement –se cacher, éteindre son téléphone, ou faire le silence.La partie plus interactive de la formation se trouve en fin de formation ; avec des tests et des mises en situation, comme c’est le cas dans l’unité “Réagir”. “Sortir, se cacher, alerter, résister” : autant de mises en situation qui permettent d’identifier les bons gestes à adopter en cas d’attaque.
“Il s’agit de donner le meilleur des retours d’expérience que nous avons accumulés depuis quatre ans”, a déclaré à France Info Pascal Bolot, directeur protection et sécurité de l’Etat du secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale. Le pilote du projet défend la simplicité de la formation : “Les gens peuvent se connecter pour 15 ou 20 minutes dans le métro, par exemple”.